Mesures de métaux lourds (dont le plomb) et de HAP dans les poussières au sol

Qui est concerné ?

 

En hygiène industrielle, l’évaluation de l’exposition aux composés chimiques est souvent restreinte à la seule mesure de la fraction inhalable de l’environnement de travail, sous forme de gaz ou d’aérosols.

 

Pourtant, l’inhalation n’est pas le seul mode de pénétration des polluants dans l’organisme. En effet, l’exposition cutanée représente une voie de pénétration non négligeable, soit de façon directe par dépôt des polluants sur la peau laissée sans protection ou insuffisamment protégée, soit de manière indirecte par contact de la peau avec des surfaces elles-mêmes contaminées par ces polluants.

 

Cette contamination surfacique résultant de dépôt d’aérosol et de molécules peu volatiles, voire d’éclaboussure peut donc induire une contamination de l’organisme par l’épiderme et/ou par ingestion. Cette exposition peut alors entraîner des effets sur la santé propres aux polluants concernés et à ce mode d’exposition, tels que des effets cancérigènes et mutagènes, des infections mais aussi des allergies dont les dermatoses constituent une part importante des maladies liées au travail.

 

Dans ce cadre, les prélèvements surfaciques et cutanés pourraient représenter un outil préliminaire simple permettant d’évaluer l'exposition des travailleurs à certaines substances chimiques présentes sur les surfaces de leur environnement de travail direct.

 

Objectifs

 

Exemple du plomb :

 

Il s’agit de vérifier que les travaux ont été réalisés conformément à la notification mentionnée à l'article L. 1334-2 du Code de la santé publique, que les surfaces dégradées renfermant du plomb ont été traitées, que ce plomb n'est plus accessible, qu’il n’y a pas de débris résultant de ces travaux et que la teneur en plomb des poussières au sol des locaux concernés ne dépasse pas le seuil prévu par la règlementation.

 

Le seuil réglementaire est fixé à 1000 μg/m2, selon l’arrêté du 12 mai 2009 relatif au contrôle des travaux en présence de plomb, réalisé en application de l'article L. 1334-2 du code de la santé publique. Tant que la concentration surfacique des poussières au sol est supérieure à 1000 µg/m² pour l’un des échantillons prélevés, il est nécessaire de faire procéder à un nouveau nettoyage minutieux de la zone d’interventions, préalablement à de nouveaux prélèvements de poussières.

 

Etablissement de la stratégie d’échantillonnage

 

Pour assurer la représentativité des résultats, un certain nombre d’échantillonnage doivent être établis en amont de l’intervention.

 

 

Réalisation des prélèvements

 

Les prélèvements de poussières sont réalisés selon la norme NF X 46-032 qui décrit la méthodologie de mesure du plomb dans les poussières au sol.

 

Le prélèvement est effectué au sol, par essuyage, au moyen d’une lingette pré-humidifiée, d’une surface bien déterminée, à l’intérieur duquel la lingette humide est passée à plusieurs reprises horizontalement et verticalement avec pliages successifs.

 

Analyse

 

L’analyse des échantillons conformément à la norme NF X 46-032 « Diagnostic plomb méthodologie de mesure du plomb dans les poussières au sol » est effectué par un laboratoire d’analyses accrédité COFRAC.

 

Rapport sur les résultats

 

Un rapport de mesures est établi conformément à l’arrêté du 12 mai 2009 et à la norme NFX 46-032.

 

Expertise d’OXYGENAIR

 

En partenariat avec son laboratoire d’analyses, OXYGENAIR peut doser un grand nombre de composés à partir de prélèvement des poussières au sol (notamment une large gamme de métaux lourds dont le plomb mais également de HAPs ...).

 

OXYGENAIR mesure également dans l’air un grand nombre de métaux lourds et de HAP dans l’air dans le cadre de son accréditation en hygiène industrielle (LAB REF 27).

 

CONTACT

 

Pour toute demande spécifique aux prélèvements de poussières au sol, contacter nous directement

 

par mail : contact@oxygenair.fr

 

par téléphone : 09 81 63 23 17 / 09 81 63 13 17