Surveillance de la qualité de l'air en milieu hospitalier

La spécificité des activités hospitalières amène un confinement particulier des espaces dans les établissements de santé confrontés à trois principales sources de polluants intérieurs :

- les matériaux de construction et le mobilier (émissions notamment de composés organiques volatils COV, phtalates issus des revêtements PVC, fibres minérales dans les faux plafonds et double cloison murales), les mobiliers (émanant du formaldéhyde qui est un contaminant prioritaire…),

- les activités humaines (moisissures...)

- les activités professionnelles (produits nettoyants et désinfectants, produits de soins...) :

> l'utilisation de certains produits comme les gaz anesthésiques (à base de protoxyde d'azote, isoflurane, desflurane, sévoflurane) ou désinfectants et stérilisants (composés des substances d'ammonium quaternaire, polyhexanide, polyalkylamine, éthanol, n-propanol, acide peracétique…) dans certains services hospitaliers, par exemple, associée à une mauvaise ventilation peut ainsi entraîner une pollution impactant personnel et patients, visiteurs...

> locaux de lavage des endoscopes (acide peracétique et peroxyde d’hydrogène).

> les techniques utilisées dans les laboratoires d’anatomie pathologique se caractérisent par la manipulation de quantités importantes de produits chimiques dangereux et notamment de formaldéhyde (utilisé comme fixateur dans les lames et cassettes en histologie)

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